Le président du mouvement AGIR/ACT a publié un texte sur les réseaux sociaux le mardi 16 février 2021 au sujet de la mal gouvernance du pays le régime de Yaoundé et son entrepreneur en chef.
L’allié de Maurice Kamto pense que c’est nous qui donnons la possibilité à ce régime de nous marginaliser. Et que nous devons arrêter la servitude volontaire.
« Un seul homme ne peut avoir réussi à détruire nos vies et nos villes, pendant 40 ans, sans notre collaboration active; celle des ministres, députés, magistrats et forces de sécurité qui allègrement l’aident dans cette œuvre de destruction ; celle des hommes d’affaires qui en acceptant volontiers d’être des prête-noms de ces prévaricateurs dans leur pillage finissent eux-mêmes dans l’asservissement. Nous-mêmes le peuple en rendant des honneurs indus à ces fossoyeurs de nos vies, au lieu de les fustiger. Regardez comment volontairement nous exposons nos vies aux dangers du COVID19 en nous agglutinant dans des stades ou concerts, ruse suprême du tyran pour nous divertir. En réalité, nous lui fournissons librement les moyens de nous soumettre. Cessons cette « servitude volontaire » et nous réduisons ses capacités à nous nuire », écrit le président du comité de gestion de Survie Cameroun Survival Initiative (SCSI).
Le Cameroun est fortement divisé et il faut travailler recoller les morceaux. « Quarante ans d’un leadership, fondé sur la division et la corruption, ont produit une société fracturée et d’exclusion, marquée d’énormes frustrations, inégalités et injustices. Tout cela s’est cristallisé en un potentiel dangereux d’extrémisme et de violence. Les forces du changement devront faire preuve d’intelligence pour apaiser et rassembler, et non attiser le poison semé de la discorde et de la haine. Tel est le défi complexe de l’héritage de ce régime », ajoute l’économiste.