Dans un droit de réponse à Franklin Sone Bayem le 28 février 2021, Christophe Bobiokono, membre sortant de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (CDHC) pense que la nomination de Denis Nkwebo par Paul Biya dans cet organisme n’est pas anodine.
Pour le directeur de la publication Kalara, le départ du président du SNJC du Journal Le Jour, son repositionnement dans la sphère médiatique, la promulgation de la loi sur la nouvelle commission… ont tous un lien. « Il entretient le flou depuis sa nomination pour des raisons qu’on peut aisément deviner… » pense Christophe Bobiokono. « J’étais déjà personnellement convaincu qu’il se préparait à prendre ses quartiers à la CDHC et n’attendait plus que le décret présidentiel. Je le lui avais dit explicitement dans un échange WhatsApp dont je pourrais partager des extraits significatifs. » affirme-t-il.
Dans un entretien à Afrik Inform le 25 février 2021, Dénis Nkwebo laissait déjà comprendre qu’il n’a jamais été consulté par le gouvernement en réponse aux choux gras sur la toile nés de sa nomination. « La loi a prévu que celui qui doit représenter les journalistes au CDHC doit émaner de la coopération la plus représentative des journalistes. Et aujourd’hui le SNJC n’a pas de concurrents.» déclare t-il.