Dans une réflexion publiée sur Facebook, Oscar Njiki, chercheur en philosophie politique et éthique parlent de ceux qui jettent l’opprobre sur le Cameroun au sujet des marches pacifiques annoncées du 22 septembre prochain. L’étudiant chercheur au département de philosophie de l’université de Yaoundé 1 dit qu’il croit au Cameroun et est favorable pour l’état de droit.
Le MRC, comme un enfant gâté, ne cesse de réclamer la victoire de la dernière élection présidentielle. Or, pour plusieurs camerounais, l’élection présidentielle fait désormais partie des vestiges de l’histoire et même le Christ ne saurait comment la ressusciter.
Pendant que les autres, plus que ces chrétiens qui attendent depuis 2000 ans le retour du Christ sur la terre, remercient le Dieu et son représentant direct au Cameroun Paul Biya, pour les régionales dont le but est de rendre effective la décentralisation, l’orchestre de Lucifer avec pour Chef Kamto, a entrepris une marche funèbre dans toute la ville, visant ainsi à perturber la tranquillité de ceux qui sont prêts à prendre cette communion politique offerte par le Saint Père lui-même, je veux dire, offerte par le Président Paul Biya.
Les indignations du camp de Paul Biya se multiplient de la même façon que le Christ avait multiplié les poissons et même certains détracteurs de Biya, ont été reconvertis de la même manière que Christ avait transformé l’eau en vin. Il y aura donc à manger et à boire le 22 pour la seule gloire du Saint père.
Charles Élie, promet également de venir avec l’orchestre de David pour contrecarrer l’orchestre dirigé par Kamto. C’est dire qu’il y aura battle, concert géant ce 22. Nous espérons que vous serrez des nôtres.
Ce qui me désole, c’est qu’on veuille salir le Cameroun et le Saint père.
Lorsque les musiciens de Kamto promettent de sortir des sons aigus, on leur promet le matraquage, bastonnade, fusillade. Est-ce que Dieu est ainsi? Quand on croit en Dieu, on prie pour l’ennemi et on joue franc jeu en mettant en pratique ses commandements et recommandations.
Je crois au Cameroun, je crois à l’État de droit et ne saurais donc voir en une marche les fusillades, les morts, la brutalité. Par contre, ceux qui pensent que marcher c’est se faire tuer, sont ceux-là qui disent tacitement que le Cameroun est une dictature.
Autrement dit, Dieu est le Diable et, le Diable est Dieu, peut-être. Il est urgent de savoir en qui on croit.
OSCAR NJIKI.