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Chronique : le tatouage, cet art fascinant tout aussi à risque !

Rick ross tatooes
Le rappeur américain Rick Ross (c) Droits réservés

Rick ross tatooes

Véritable effet de mode, la pratique du tatouage prend de l’ampleur et le nombre de tatoués se multiplie. Nouvel accessoire de mode, on peut apercevoir ce que beaucoup appellent désormais « dessins d’art » sur les peoples et autres personnes branchées.

Et si pour certains ça fait « in » de se tatouer, d’autres continuent de considérer les tatouages comme marque de rébellion. Les personnes qui passent à l’acte semblent souvent oublier tous les risquent qu’elles en courent.

Une pratique ancestrale

Même s’il est difficile de situer précisément le début de cette pratique, ceci aussi bien d’un point de vue historique que géographique, l’histoire nous révèle que les premiers tatouages remontent à la préhistoire. Le premier tatouage se situait en Egypte avec une momie de 2200 av. J.-C., dont le corps était entièrement tatoué de motifs décoratifs, mais ayant un but plutôt sacré et religieux. La découverte en Asie centrale d’une momie datant de 500 av. J.-C. offrait, elle, des représentations de créatures imaginaires. Le tatouage servait à distinguer les classes sociales, à marquer le passage d’un état à un autre, à identifier les esclaves ou les criminels…

Un mondial du tatouage tout les ans

Au même titre que le mondial du foot, de handball ou de toute autre discipline, durant 3jours au mois de mars se tient en France le mondial du tatouage. Un salon qui réunit professionnels et amateurs de la chose. L’édition 2015 a accueillit 340 artistes venus du monde entier pour démontrer leur talent. Toujours en France, le Musée du quai Branly consacre une exposition à cet univers, baptisée « Tatoueurs, tatoués », celui-ci se donne les moyens d’aller au fond des choses en réunissant un solide casting d’experts qui n’hésitent pas à érigé cette pratique comme un art au même titre que la peinture et la sculpture; la seule différence étant que le tatouage lui, a pour support naturel la peau humaine.Les œuvres présentées quai Branly sont signées, entre autres, par les experts de la discipline ; ceux qu’on appelle désormais les tatoueurs artistes.

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Comment expliquer la récurrence du tatouage chez les jeunes

Bien loin de toutes les considérations culturelles et traditionnelles, le tatouage est devenu de nos jours un accessoire de beauté prisé par plusieurs, les jeunes en particulier. Du tatouage simple à l’encre noir au tatouage coloré, chacun y va de son appréciation. Beaucoup passent à l’acte pour paraître cool et sexy. Dans une société obsédée par l’image, il faut se faire tatouer pour être ‘‘in’’, à la mode. Un sondage effectué en 2013 révèle que le nombre de tatoués existants varient beaucoup: 30 à 80millions de tatoués dans les pays riches, mais il est certain que cette pratique est en forte augmentation et qu’elle a le plus progressé chez les adolescents et les étudiants qui le pratiquent de plus en plus tôt.

Tatouage BoatengLe footballeur Ghanéen Boateng (c) Droits réservés

Le tatouage, une pratique non sans conséquences

Se faire tatouer n’est pas une pratique anodine, celle-ci implique la pénétration d’une aiguille qui sera en contact direct avec le sang et la lymphe laissant ainsi place à de nombreux risques sanitaires.

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Les dangers liés au tatouage sont divers, on pourrait citer entre autres l’utilisation d’un même instrument sur plus d’une personne sans être parfaitement stérilisés, stockés, protégés et correctement manipulés; la traversée d’une peau mal désinfectée ; l’utilisation d’encres contenant des microbes, ou de flacon contaminé. L’impétigo, pathologie infectieuse aujourd’hui la plus fréquente chez le tatoué n’est pas la seule, il en existe bien d’autres pathologies à savoir le cancer de la peau, l’érysipèle  les furoncles l’ecthyma la cellulite les abcès et l’arthrite septique pour ne citer que celles-là.

Bon nombre de personnes qui se sont faites tatouer pendant leur jeunesse rencontrent plus tard des difficultés à trouver un emploi ; en effet, de nombreux recruteurs ne veulent pas embaucher des employés portant des tatouages visibles parce que malgré l’effet de mode, beaucoup considèrent encore les tatoués comme des délinquants, les taxant même souvent de voyous. Si certains peuvent supporter le coût et la douleur pour enlever ces marques, d’autres par contre n’ont pas le choix; assumer le tatouage éternellement d’où la nécessité de penser avant de se tatouer.

© Paola NYOUNAI, LebledParle.com


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