in

Chronique : MAALHOX, un poison lent…

Maahlox

Loin de ce que peuvent penser les uns et les autres, Maalhox est un très bon rappeur. Ceci est d’un crédit certain, nul n’en dira le contraire. Mauvais communicateur il est, peste pour une jeunesse qui le copie on le sait. Sur les réseaux sociaux, il est l’artiste camerounais le plus indécent. Sa morale vole bas et piétine l’éthique.


Maahlox
A gauche le rappeur Camerounais Maahlox en France lors de sa tournée en 2016

  …Il est temps de se demander combien de temps va durer cet attentat.

 …Il est temps de lui dire, fais de toi un modèle. Un philosophe a dit « on ne peut pas être à la fenêtre et se voir passer dans la rue. » J’ose croire que toi qui me lis, pourras faire une analyse objective de cette phrase au contexte que je tente de situer. 

  Il est bien beau de faire savoir que notre porte flambeau a toujours ainsi été depuis la nuit des temps. À ça je dirai seuls les idiots ne changent pas. Nous avons nous aussi été pareil dans un moment de notre vie. On peut lire sur des écriteaux disant « pour ceux qui ont connu Maalhox, il a toujours été ainsi » je réponds « Fuck bad manners ». 

Pour approfondir :   Laziz Nchare : « On assiste ces temps à une espèce d’eto’ocentrisme qui risque nous coûter trop cher comme en 2010 et en 2014 »

 Facebook n’est pas pour le Cameroun, facebook c’est pour tout le monde et on se doit de soigner notre image fut-il « Rappeur des frasques de la société ». L’artiste est le miroir de la société, je crois que ce dernier est entrain de briser le sien. 

 Rappeur à scandale, on sait désormais cela de lui. Quelque soit la critique à lui adressée, la finalité pour lui c’est de réussir au ramdam de la pudeur et de la moralité.  

 Maalhox est devenu ce roi qu’on soudoie en sa présence et critique en son absence. Il draine avec lui toute une marée humaine conquise à sa cause. La cause de la ruine. De la dépravation de nos mœurs. Pire, ses textes sont le résultat d’une société perverse dont le seul menu courant et de relater les dessous des ceintures.  

L’art comme une arme, l’art instrument de gestion des conflits. On est arrivé là. Son dernier titre fait hommage à cette cabale que nous avons vécu sur les réseaux sociaux entre son frère d’armes Tony Nobody et l’organisateur de l’événement inédit de l’année au Cameroun kletus. La musique nous sert à répondre à nos soi-disant détracteurs. 

Pour approfondir :   Incident du Péage d’Ekoko : « L’armée pour la nation, est d’abord son âme », Shanda Tonme

La musique ce n’est plus pour le public désormais c’est pour nos propres ressentis quitte à vous faire plaisir ou non. Il n’est pas question ici de critiquer l’humanité ou l’humanisme de l’homme mais le danger qu’on court à le laisser continuer dans sa course folle à annihiler la jeunesse. Une jeunesse qui par contre l’aime. Une jeunesse à qui il ne cesse d’inculquer des comportements durs comme fer. Son immoralité est un fait, se l’accaparer en est un autre.

Que se passe-t-il ? Qui tire les ficelles ? Pourquoi cette envie de rouler à tombeau ouvert? Sur qui prend-il ces appuis?  Répondez aux questions et on en reparle.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ernenst DIKOUM

Camair-Co : Ernest Dikoum « Les opérations de Paris sont suspendues, il y avait des vols où l’on ne comptait que deux passagers »

France24 en direct live et gratuitement