Le comité d’organisation de cet évènement a rendu public le 31 juillet 2021, les noms des lauréates du prix SESHAT du courage féminin dans le journalisme Camerounais. Outre Clarence Yongo, Kate Djiaha Tchelibo en service à Équinoxe Télévision a également été récompensée.
Le jury de la première édition du « prix SESHAT du courage féminin dans le journalisme Camerounais » désigné Clarence Yongo et Kate Djiaha Tchelibo respectivement première et deuxième dudit prix.
Clarence Yongo, ancienne sociétaire de Canal 2 international et responsable du site spécialisé sur l’actualité féminine griote.tv, remporte le premier prix. Tandis que Kate Djiaha Tchelibo, reporter à Équinoxe Télévision s’en tire avec la seconde récompense.
Dans un communiqué publié au soir de la cérémonie, le comité d’organisation s’explique : « Ces deux dames se sont illustrées au cours de ces dernières années par un travail professionnel, éthique, engagé pour la Défense des droits des femmes au Cameroun. Un véritable sacerdoce puisqu’elles ne lésinent sur les moyens pour mener à bien leurs combats, leur mission. Elles sont les seules journalistes camerounaises à avoir abordé avec beaucoup de courage certaines affaires que les autres avaient décidé d’éviter, de fuir, mieux d’occulter ».
Dans le même communiqué, l’organisateur dit encourager « fortement » les vainqueurs qui « sortent du lot et se démarquent à travers un travail professionnel et engagé », non sans espèrer qu’elles puissent servir de modèles aux autres femmes journalistes.
Les organisateurs du « prix SESHAT du courage féminin dans le journalisme Camerounais » indiquent avoir constaté que « leurs travaux sur les violences faites aux femmes dans le contexte camerounais, publiés sur plusieurs supports dans les années précédentes démontrent une fois de plus que dans notre pays, les femmes sont de plus en plus victimes de violences au quotidien ».
Le prix SESHAT vise à soutenir les bénéficiaires à exercer la profession dans les meilleures conditions, à encourager ces dernières à œuvrer pour l’autonomisation des femmes et la défense des droits des de celles-ci dans le contexte camerounais qui est particulièrement difficile.