Garantir la morale publique
Le directeur adjoint du cabinet civil, Oswald Baboké a publié sur sa page Facebook, le teasing du prochain clip de sa fille artiste, Indira Baboké. Le président de la République a commenté cette sortie. Ce qui a alimenté la polémique sur la toile. C’est dans ce sillage que Clarence Yongo estime que les personnalités publiques doivent garantir la morale publique au quotidien. « Les personnalités publiques sont garantes de la morale publique et dans ce sens ne devraient pas se laisser aller au dérapage. D’ailleurs dans la nétiquette, ils sont le visage du marketing territorial. Sur le cyberespace, les pages certifiées des personnalités publiques sont des supports sur lesquels ils expriment leurs pensées, leurs actualités et leurs œuvres pertinentes. Il est donc conseillé aux journalistes de s’y rendre pour trouver l’information crédible », écrit la journaliste.
Pour elle, les comptes ou pages des personnalités de l’Etat doivent être le socle de l’éthique et la barrière à la pollution de l’information. « Même à l’ère du numérique et du dynamisme de la surinformation, les pages des hauts commis de l’Etat devraient préserver l’éthique publique et ne pas se laisser noyer dans l’infopollution. Pour le cas d’espèce, difficile de comprendre que la page du Président de la République participe à un buzz (bourdonnement, bruit) visant la sortie musicale de la jeune Indira, fille du sieur Oswald Baboke, le non moins DCC adjoint. Dans cette variable des données non traitées, il a donc fallu après la fausse annonce de l’adoubement de Donald Trump par le Pape, que le Chef de l’Etat camerounais et le DCC adjoint participent à un buzz; un cas pratique de pollution de l’information », indique-t-elle sur Facebook, le dimanche 06 août 2023.