Parlant de la réforme foncière, le sociologue a pensé que chacun doit rentrer d’abord chez soi. Malgré les accusations portées contre lui, il dit qu’il ne s’excuse pas. « Aucun mea culpa sur vos accusations imaginaires. Votre pratique est désormais connue. Elle consiste à imputer à un leader d’opinion que vous détestez gratuitement des propos que vous aimeriez voir tenir et vous vous victimisez par la suite en vous répandant en accusations qui malheureusement vous dévoilent avec vos projets d’hégémonisme. Et vous ne pouvez me prendre à ce jeu », écrit-il sur Facebook.
En publiant l’extrait vidéo de son passage dans Club d’élites, il n’avoir stigmatisé aucune communauté. « Voici le segment de l’émission que des terroristes veulent instrumentaliser pour m’accuser de tribalisme là ils veulent plutôt faire de la question foncière un tabou pour servir des agendas cachés. Dites-moi la communauté qui a été stigmatisé là où j’accuse plutôt les gens aises de profiter de la vulnérabilité des populations pour s’accaparer de leurs terres. Cette vidéo est la preuve. J’attends celle de ceux qui m’accusent pour se victimiser », ajoute le chercheur.
Sa sortie n’est pas clivant
Il pense que des compatriotes font de l’hypocrisie sur sa sortie médiatique. « « Que chacun apprenne à rentrer chez soi » n’est pas du tout clivant mes chers adeptes du tribalisme de victimisation! Au fait je ne comprends pas les Camerounais. Quand on les révèle à eux-mêmes ils disent que l’on est tribaliste. « Que chacun apprenne à rentrer chez soi » c’est pourtant comme cela que nous vivons. Quand Melingui fait un concours administratif avec Kamga, chacun est d’abord référé à chez lui. C’est le sens de l’équilibre régional. Au gouvernement on ne nomme pas des citoyens camerounais sans appartenance ethno-régionale. Si tant est que la République ne consacre pas la fin des communautés pourquoi c’est choquant et clivants de dire que chacun doit apprendre à rentrer chez soi? C’est quoi cette hypocrisie ? », poursut-il.
Réponse à Ludovic Lado
Le Prêtre Jésuite a lancé une pétition pour la révocation de Claude Abé à l’UCAC. A son tour, Claude Abé affirme que « l’indignation au sujet de ma sortie de dimanche 16 avril: quand le voleur crie Ô voleur! », argue-t-il avant de dire que l’homme d’église est un acteur du repli identitaire. « Quel crédit accordé à une pétition contre moi portée par un tel « homme » dont le carburant est le repli identitaire ? », martèle l’enseignant, comme l’a noté Lebledparle.com.