L’enseignant de l’Université catholique d’Afrique centrale est revenu ce dimanche, sur ces propos qui ont été jugés « tribalistes » par une partie de l’opinion publique. Pour se défendre, Claude Abé estime n’avoir directement fait allusion à aucun groupe ethnique. « Le Cameroun compte près de 300 communautés. Pourquoi il y’a une seule communauté qui s’est sentie touchée et qui est montée au créneau après mes propos ? C’est dire qu’ils étaient dans une logique d’hégémon que j’ai éventrée », se prévaut-il.
Claude Abé réagit à la sortie de l’UCAC
Les propos polémiques de Claude Abé ont quitté la sphère médiatique et ont embrasé l’opinion publique. De nombreuses personnalités sont montées au créneau pour réclamer une sanction de l’institution qui l’emploi. Le prélat Ludovic Lado a même indiqué qu’il se rendrait au Vatican muni d’un dossier à charge comme Pr Abé. Bien que l’UCAC se soit officiellement désolidarisée de son enseignant par l’entremise d’un communiqué du Recteur comme l’a relayé Lebledparle.com précédemment, Claude Abé maintient que ses propos n’engagent que lui. « Je suis le seul responsable des propos tenus dans une émission. Mes propos n’engagent aucunement l’Université catholique d’Afrique centrale », a-t-il dit.