Le journaliste camerounais Ernest Obama s’est mué en médiateur pour faire fumer le calumet de la paix à Samuel Eto’o et André Onana durant la CAN en Côte d’Ivoire. Son entreprise s’est malheureusement avérée inutile. « J’ai dit à André Onana en Ewondo la langue que j’aime, je lui ai dit André pourquoi tu ne parles pas au Président, il dit c’est lui qui ne veut pas me parler (…) je lui dis si j’arrange un rendez-vous avec le président tu vas accepter ? André m’a dit oui bien sûr. J’ai organisé le rendez-vous avec le Président, et le président m’a dit je suis le président de la Fecafoot dis à André qu’on va se parler demain, au finish André est allé le voir et malheureusement ça ne s’est pas passé comme je l’aurais souhaité », explique Ernest Obama, ancien journaliste de Vision 4 et aujourd’hui porte-parole de Samuel Eto’o.
Des joueurs mécontents de la titularisation d’André Onana
« Quand l’entraîneur prépare une équipe et que régulièrement il y a des gens qui appellent pour dire qui doit jouer, il perd son autorité. Quand il y a des influences extérieures, il perd son autorité devant les joueurs », affirme Obama sur Info Tv. « Avant le match face au Sénégal, 26 joueurs ont refusé de jouer parce qu’ils ont su qu’on a imposé un joueur. Ils sont dit qu’ils ne veulent pas joueur parce qu’on a imposé un joueur. Jusqu’à la dernière minute, certains joueurs étaient contre. Avec Cameroun-Sénégal, certains joueurs n’étaient pas bien parce qu’ils étaient contre qu’on impose un joueur », a-t-il ajouté.