Selon les révélations du journaliste Thiery Gervais Gago, le retournement de veste de Jean de Dieu Momo au sujet de la sextape réalisée dans le bureau de Martin Camus Mimb n’est pas arrivé ex nihilo. Il est la résultant d’une mise en garde venue de la présidence et du Premier ministère.
Le Mindel Minjustice a pris tout le monde de court. Après des jours de soutien indéfectible au journaliste sportif impliqué dans une affaire de mœurs sans précédent, Jean de Dieu Momo s’est ravisé dans une publication effectuée mercredi sur Facebook.
« Je retire tout ce que j’ai écrit dans cette affaire qui pourrait compromettre la moralité gouvernementale et renonce désormais à prendre position dans le genre d’affaire qui est sur la place publique et garderai désormais une parfaite neutralité axiologique à l’avenir », avait publié Jean De Dieu Momo.
L’ordre est venu d’en haut
« J’apprenais hier, à la suite de l’annonce de la conférence de presse prévue ce jour (mercredi 23 juin 2021) des Mincom et du Minprof, que le ministre Momo avait été sommé par le palais, puis par le Pm, de commettre un communiqué pour corriger ses « dérives sur Internet », a écrit le journaliste.
« Les mots lui auraient été dictés, avec ordre d’effacer toute « sa merde » sur l’affaire de mœurs qui traverse actuellement l’opinion, m’apprenait-on. Dans son texte, je retrouve les éléments de langage et les phrases entières qu’indiquaient mes sources. Ce qui veut dire qu’on a assis notre cher ministre et qu’on l’a grondé ? », s’interroge le journaliste. En rappel, le ministre Momo est un féru des réseaux sociaux. Sa forte présence en ligne a souvent été vue d’un très mauvais œil par sa hiérarchie.