Le conflit qui oppose la Fédération camerounaise de football au ministère des Sports est très suivi par les instances internationales et mondiales du football. Depuis cette bataille qui a commencé en avril 2024, au lendemain de la nomination de Marc Brys comme entraîneur à la tête des Lions A par le ministre des Sports, la sérénité n’a plus véritablement régné entre la Fécafoot et sa tutelle. La situation s’est aggravée à la veille des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, avec non seulement l’épineux problème du staff devant accompagner les Lions Indomptables dans ces matchs à venir, mais aussi le lieu où devra se tenir la rencontre du 7 septembre prochain.
La FIFA semble se saisir de l’affaire et recommande aux deux parties de trouver un consensus et de réviser la convention de 2015. Cette convention cède une partie des prérogatives de la Fécafoot au gouvernement, ce que la FIFA aimerait voir changer. Selon l’instance que dirige Gianni Infantino, la Fécafoot doit travailler de manière autonome et gérer ses affaires « indépendamment du contenu de la convention signée avec le Ministère des Sports et de l’Éducation Physique. Pour la FIFA, la Fédération camerounaise de football doit pouvoir exercer certaines prérogatives en relation avec des questions d’ordre sportif et organisationnel dans lesquelles l’encadrement technique est engagé. Cet aspect est naturellement nécessaire afin d’assurer une autonomie responsable de la Fécafoot du point de vue sportif et le respect de ses obligations statutaires ».