L’autorité administrative à Kribi a décidé d’interdire le premier congrès ordinaire du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) qui devait se tenir du 15 au 16 décembre 2023. L’Avocat et homme politique Akere s’insurge contre cette décision et souhaite que l’autorité administrative compétente revienne sur sa décision.
« En tant qu’avocat, je ne saurais rester muet après avoir lu la décision interdisant le Congrès du parti politique PCRN. C’est très inquiétant. L’autorité compétente leur avait accordé l’autorisation d’organiser le congrès en toute impartialité et de bonne foi. Il est évident que quelqu’un d’autre est à l’origine de ce revirement. Le pire, c’est que cela va à l’encontre du principe de séparation des pouvoirs. L’interdiction elle-même mentionne que l’affaire est en cours devant les tribunaux. La personne qui conteste la légitimité du dirigeant actuel du PCRN, devrait suivre les procédures appropriées et solliciter une suspension temporaire jusqu’à ce qu’un jugement final soit rendu. Cette action biaisée de l’autorité administrative est non seulement frustrante, mais elle écrase aussi nos espoirs dans l’avènement de l’État de droit dans notre pays. Cela suffit même à ébranler la foi des croyants les plus naïfs ! », écrit l’acteur politique.
En dehors de l’ancien bâtonnier, d’autres acteurs de l’opposition à l’instar de Maurice Kamto et Jean Michel Nintcheu ont appelé l’autorité administrative de revenir sur sa décision d’interdiction du congrès du parti dirigé actuellement par Cabral Libii.