Le Conseil national de la Communication a jugé professionnels, les articles querellés, parus dans les colonnes du journal EcoMatin au mois de juillet et août 2021.
Le président du Conseil national de la Communication(CNC), Joseph Chebonkeng Kalabuse ont rendu la copie sur la l’affaire journal EcoMatin contre l’ex-DG d’Orange Cameroun.
Après audition, le CNC a conclu que le journal d’Emile Fidieck n’est en rien coupable des faits que lui reprochaient Frédéric Debord et Orange Cameroun il y a quatre mois.
Le confrère révélait en juillet dernier que Frédéric Debord et Orange Cameroun étaient poursuivis en justice pour licenciement abusif de la Senior manager d’Orange Cameroun. Elle avait été virée pour le détournement présumé de la somme de 9554 FCFA.
Dans la même veine, il signifiait que Frédéric Debord était accusé par la directrice des ressources humaines de filiale camerounaise du géant français des télécoms de la harceler sexuellement.
Pour le régulateur des médias au Cameroun, les articles rédigés par Ecomatin sur cette ont bel et bien respecté les règles d’éthiques et déontologie.
« Nous sommes fiers de l’aboutissement heureux de ce dossier au CNC, autant pour EcoMatin et la presse camerounaise en général qui a joué son rôle, que pour Orange Cameroun qui est régulièrement confrontée à ces questions de harcèlement sexuel ou encore de licenciement abusifs », s’est confié à SBBC, le DP du journal.
Toutefois, a regretté sieur Fidieck, « Nous regrettons juste que le groupe Orange, à qui la victime s’est adressée, ait fait le choix de s’assoir sur sa souffrance depuis 2019, et préféré protéger Frédéric Debord en l’envoyant à Madagascar au lieu de déclencher une enquête interne et de s’ouvrir à la presse en toute transparence » avant de poursuive « C’était à notre avis la seule façon d’éviter qu’il y ait d’autres victimes. Nous restons confiants d’avoir fait notre travail de journalistes. Ce n’était plus à nous de faire celui de la police et de la justice ».