Emilie AMA, Lebledparle.com
C’est officiel, les travaux de construction de la 2ème phase de l’autoroute Yaoundé-Douala sont prêts à démarrerj. Cette infrastructure routière s’étend sur une longueur de 141,1 km et comprend 34,5 km de bretelles de raccordement au réseau existant.
Ce projet sera exécuté conformément aux normes et aux spécifications techniques applicables au Cameroun. Le profil de l’infrastructure prévoit une route à 2×3 voies avec une vitesse de référence de 90 km/h. De plus, on note la présence d’une plate-forme large de 33,5 m et une largeur de voie de roulement de 3,75 m. La chaussée sera réalisée en 2×3 voies avec une réserve de deux voies au niveau du terre-plein central principal.
De manière générale, les travaux comprennent la construction de ponts, de gares de péage, d’échangeurs et de centres de gestion. Les riverains ayant subi des préjudices seront indemnisés, comme l’a assuré le ministre des Travaux publics. Les travaux de conception devraient durer 8 mois, et ceux d’exécution 28 mois. Cependant, ces délais peuvent être révisés par le maître d’ouvrage.
Vers une meilleure circulation
« Quand la route passe, le développement suit » Cette maxime s’applique parfaitement à ce contexte. La construction de cette infrastructure présente de nombreux avantages. Elle permettra d’améliorer la circulation sur le corridor Douala-Ndjamena, d’impulser le développement économique du pays et de renforcer les liens socio-économiques entre les grandes métropoles Yaoundé et Douala.
Au cours de cette cérémonie de lancement des travaux, le ministre a insisté sur le respect des délais d’exécution : « Je demande à l’entreprise de respecter son chronogramme de travaux, afin de nous livrer une infrastructure autoroutière de qualité dans un délai de 36 mois« , a précisé le Ministre Ngannou Djoumessi.
Ce projet est mis en œuvre par l’entreprise China First Highway Engineering Co. Il permettra une meilleure circulation sur cet axe routier pour le plus grand bonheur des populations des régions du Centre et du Littoral.
