Dans une interview accordée à Agencepressepanafricaine.com, l’archevêque métropolitain de Douala a réitéré l’efficacité de sa solution contre la Covid-19 et a évoqué la possibilité de fournir la fournir aux autres pays de la sous-région Afrique centrale.
Votre journal Lebledparle.com vous livre ci-dessous l’intégralité de ce entretien.
Vous avez récemment reçu un appui financier du Directeur général Jean Pierre Amougou Belinga en vue de vous aider à approfondir vos recherches sur le médicament de lutte contre le coronavirus. Quel regard portez-vous sur cette aide ?
J’apprécie cela avec beaucoup de joie, parce que ce don me permet de me mettre davantage au service des personnes qui souffrent du coronavirus et de mener la lutte contre cette maladie. Comme vous le savez, je donne le produit gratuitement, je ne demande rien aux patients, mais cela ne veut pas dire que le traitement a un coût. Je le dis depuis le début, cet argent je l’utilise cet argent que les gens me donnent pour faire la charité, parce que moi, en tant qu’évêque, je dois faire la charité.
Est-il possible qu’il y ait une production conséquente de ce médicament et sa présence sur le marché afin de toucher le maximum de personnes atteintes du coronavirus ?
Imaginez-vous, lorsque vous vous trouvez face à une demande massive de produits qui soigne, évidemment, on est un peu désemparé au début. Maintenant, étant donné que nous avons eu des moyens nécessaires pour travailler, acheter la matière, tout ce qui entre dans la confection de tout ce produit, en ce moment, nous sommes en train de mieux nous organiser dans les hôpitaux afin que ces hôpitaux ne connaissent pas de rupture. Il faut bien comprendre que les gens qui viennent prendre le produit ne sont pas seulement de Douala. Ils viennent actuellement de tout le Cameroun, puisque nous avons tous les renseignements. Donc, même si le produit n’est pas déposé dans toutes les Régions du pays, il faut noter que tous les camerounais profitent déjà de ce produit.
Une idée sur le nombre, le taux journalier des gens qui viennent vous voir afin de rentrer en possession de votre composition ?
Par jour ils sont bien nombreux. Par jour c’est des centaines. Mais ce que je tiens à dire, c’est qu’à l’heure où nous sommes, il y a au moins 400 personnes malades qui ont déjà reçu le produit. Et toutes ces personnes-là sont satisfaites. Je le répète encore, jusqu’à présent nous n’avons jusqu’à présent enregistré aucun décès. Tous ceux qui prennent le produit sont guéris.
Des 400 ?
Des 400 ! Nous avons les statistiques. Il y a des médecins qui s’occupent de suivre les malades dans nos formations sanitaires, donc nous avons tous les détails. Au début quand on n’avait pas encore mis un système de suivi sur pied, tous ces gens sont guéris. Nous n’avons enregistré aucun décès.
Avant la dotation de Jean Pierre Amougou Belinga, aviez-vous déjà reçu des appuis d’autres âmes de bonne volonté ou du ministère de la Santé pour donner du tonus à vos recherches ?
Des fidèles, des personnes ont apporté leurs contributions pour m’aider dans ce travail. Il en a eu. Il y en a eu ! Ce qui me permettait alors de continuer à faire le travail. Plus les gens apprenaient qu’il y a les produits ici, plus les gens viennent, plus les gens viennent, on est obligé d’acheter plus de matériel, mettre dans les flacons, cela a un coût.
Est-il possible de couvrir toute la sous-région Afrique centrale ?
Je crois qu’il y a des pays où on compte peu de patients infectés au bout des doigts. Si dans un pays il y a 50 personnes qui sont infectées, nous sommes capables fournir le produit dans ce pays-là. Donc, c’est possible.