Le rapport annuel de la Commission nationale anti-corruption (CONAC) vient de révéler un chiffre alarmant : plus de 114 milliards de francs CFA ont été perdus en 2024 du fait de la corruption. Ce montant astronomique représente une véritable hémorragie pour les finances publiques camerounaises et a de lourdes conséquences sur le développement du pays.
Ces 114 milliards de FCFA, ce ne sont pas seulement des chiffres, c’est l’avenir de millions de Camerounais, en particulier des jeunes, qui est en jeu. Avec une gestion transparente et responsable, des experts en management publics expliquent que ces fonds auraient pu être investis dans des projets porteurs d’espoir.
Il y a notammant la création d’emplois. Avec ces fonds, il était possible pour le gouvernement de financer des centres d’incubation d’entreprises et de former les jeunes à l’entrepreneuriat. Et le Cameroun aurait pu réduire considérablement le taux de chômage, notamment chez les jeunes diplômés.
En outre, en soutenant les microprojets dans des secteurs clés comme l’agriculture, le commerce et la technologie, le gouvernement aurait pu renforcer l’économie locale et créer de la richesse. L’on peut aussi pointer la modernisation de l’agriculture. Dans ce secteur, le Cameroun, en équipant les jeunes agriculteurs d’outils modernes, aurait pu augmenter sa production agricole et réduire sa dépendance aux importations.
Malheureusement, la corruption a détourné ces fonds, aggravant les inégalités et plongeant le pays dans un cercle vicieux de pauvreté et de méfiance envers les institutions. Chaque franc détourné est une opportunité volée à une génération qui mérite mieux.
Face à cette situation alarmante, il est urgent d’agir. En 2025, chaque Camerounais doit faire un choix pour l’avenir de sa progéniture. Il est temps de dire non à la corruption et de demander des comptes à ceux qui détournent les deniers publics.