Lebledparle.com, François Gaël Mbala
Généralement discrète, la grande loge française basée en pays d’Eléphants n’a pas eu de choix face aux nombreuses accusations qui lui attribue la paternité de la mort de l’artiste DJ Arafat.
Contactée par le média ivoirien Koaci pour avoir sa version des faits, la franc-maçonnerie a exprimé son indignation face aux « préjugés » dont elle fait l’objet. Selon la loge, certains se plaisent sur internet à « ternir son image en l’associant à de sombres scénarios et pratiques bien loin de ses fondamentaux humanistes et progressifs datant du 16e siècle ».
Alors que plusieurs médias américains indiquent qu’Ange Didier, décédé le 12 aout 2019 sur sa moto appartenait à la loge, les représentants de cette secte expliquent quant à eux que, DJ Arafat n’était ni de près ni de loin associé à la franc-maçonnerie.
« De mémoire, il n’a jamais été question qu’il intègre notre loge, moi-même j’avais une vague idée du personnage, ce n’était pas mon style de musique, mais une chose m’apparait sûre, il ne répondait en rien aux critères pour être initié à la franc-maçonnerie » confie un initié, membre de la grande loge de France en Côte d’Ivoire, à Koaci.
En effet, les internautes et autres observateurs de la société civile ivoirienne s’appuient sur l’organisation des obsèques de l’artiste qui ne donnaient pas libre accès à tous, même pas à sa mère. Quand on sait que les organisateurs de cette cérémonie à l’instar de Guillaume Soro, et le ministre Hamed Bakayoko appartiennent tous à la loge, il y a lieu de ne pas écarter cette hypothèse.
Bien plus, la diatribe est fertilisée avec l’approche de l’élection de la présidentielle 2020, à laquelle, le ministre Bakayoko est pressenti.
La mort de Dj Arafat ne nous aura pas tout appris, même après son ensevelissement.
