Côte d’ivoire : Après avoir longtemps menacé de se tuer, un homme de 50 ans se jette dans un fleuve

Le cinquantenaire s’est donné la mort par noyade dans les eaux du fleuve N’zi dans un village de la commune de Dimbokro, le lundi 2 août 2021 après avoir menacé de le faire à maintes reprises.

 Selon les informations données par le site web de la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (Rti) ce mercredi 4 août 2021, un homme de 50 ans a mis fin à ses jours par noyade. Le dénommé Brou Arsène Jefferson dit « Koffi Kabato », s’est lui-même jeté dans les eaux du fleuve N’zi « à partir du vieux pont de l’ancienne route Dimbokro-Bongouanou, le lundi 2 août 2021, à quelques encablures d’Ahua, un village de la commune de Dimbokro », signale le média ivoirien.

Cet artisan atteint « d’épilepsie », raffolait du « koutoukou », une boisson frelatée, très consommée par villageois en Côte d’ivoire. C’est sous l’effet de ce spiritueux que ce dernier déclarait à tous les autres habitants qu’il allait un jour mettre fin à son existence.

« Tout ce que je fais dans le village, on dit c’est mauvais. Tout ça là va finir un jour. », ressassait-il dans les oreilles des riverains lorsqu’on le reprochait sur ses excès d’acool.

Cet homme célibataire et sans enfant, s’est rendu au « vieux pont situé sur le N’zi» aux environs de 16 H pour « passer à l’acte ». il a rencontré sur son chemin un groupe de femmes auxquelles il a annoncé ce qu’il allait faire. Celles-ci d’après la Rti ont tenté de l’en dissuader mais en vain. L’homme du haut de l’ouvrage de 30 mètres, s’est laissé tombé dans le cours d’eau. Sa tête s’est fracassée au contact des rochers situés au tréfonds de l’eau. Il a succombé d’une noyade sur le champ, ajoute la Rti.

Après plusieurs fouilles entreprises pendant toute une journée, la dépouille a été retrouvée le mardi matin. Le corps recraché par les eaux du fleuve N’zi présentait des saignements au niveau des narines et au niveau de la bouche.

La police est arrivée sur les lieux en compagnie d’un médecin légiste pour faire les constats. Une enquête, d’après la télévision ivoirienne, a donc été ouverte.