L’ancien président de l’Assemblée nationale et ex-Premier ministre, Guillaume Soro depuis l’Europe a annoncé qu’il entamera une « résistance » contre le régime en place dans son pays.
Après son retour avorté en Côte d’Ivoire le 23 décembre 2019 la justice ivoirienne a émis un « mandat d’arrêt international » contre lui, avec comme motifs, « tentative d’atteinte à l’autorité de l’État et détournement des derniers publics ».
L’ex-chef de la rébellion ivoirienne et candidat à la présidentielle de 2020, Guillaume Soro, a promis dimanche « d’organiser la résistance » au président Alassane Ouattara depuis Paris où il se trouve. « Je suis et reste candidat à la présidence de la République. Je vais organiser la résistance comme le général de Gaulle l’a fait depuis Londres », a-t-il rassuré dans une interview accordée à l’hebdomadaire français Le Journal du Dimanche (JDD). « Il ne s’agit que de résistance politique », a-t-il insisté alors que la justice ivoirienne l’accuse d’avoir préparé « une insurrection civile et militaire » pour s’emparer du pouvoir.
Guillaume Soro est revenu sur les accusations dont il fait l’objet, et fait savoir qu’il est tout simplement victime d’une « manipulation, comme Lula au Brésil, destinée à l’écarter de la course à la présidence ».
En contact avec l’Élysée ?
A Paris, où il avait déjà passé les six derniers mois, Soro a précisé au JDD qu’il comptait y rester, ajoutant n’avoir « demandé aucune assistance particulière à Paris » et n’avoir « aucun contact avec l’Élysée ».