Les liens d’amitié entre l’actuel président ivoirien Alassane Ouattara et l’ex-chef rebelles Guillaume Soro ont véritablement pris un coup, ce depuis la démission de ce dernier au poste de président de l’Assemblée nationale.
Guillaume Soro, accusé de tentative de déstabilisation et de détournement des derniers publics, le procureur de la République, Adou Richard, a présenté à la presse jeudi le 26 décembre 2019, les preuves d’enregistrements sonores et photos d’armes de guerre saisies par les enquêteurs pour justifier le mandat d’arrêt international lancé contre l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro.
La captation sonore réalisée par les services secrets ivoiriens est une conversation téléphonique présumée de Soro Guillaume avec un interlocuteur. Le sujet de leur entretien porte sur les modalités de la mise en œuvre, dans un délai d’un an, d’un plan de déstabilisation minimisant les pertes en vies humaines avec le soutien des anciens « Com’Zones ».
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Des accusations que l’homme politique rejette en bloc. Guillaume Soro, depuis son asile, ne cesse de nourrir ses ambitions présidentielles. L’ancien chef rebelle a réitéré sa volonté à se porter candidat à l’élection présidentielle de 2020 en Côte d’Ivoire.
En séjour en Europe depuis plus de six mois, son retour en Côte d’Ivoire a été avorté pour des raisons sécuritaires, selon ses proches. A Abidjan, le procureur de la République a lancé un mandat d’arrêt international contre lui pour « atteinte à la sureté de l’État et détournement de deniers publics ». Lequel mandat contraint visiblement l’ancien chef rebelle à prolonger son « exil ».