La sentence a été donnée par le Tribunal correctionnel d’Abidjan au terme d’une audience « boycottée » par les avocats de l’accusé.
« Recel de détournements de derniers publics, blanchiment d’argent », tels sont les chefs d’accusation pour lesquels l’ancien chef de la rébellion du pays des Eléphants à été condamné.
En l’absence des avocats du candidat à la présidentielle d’octobre 2020, le Tribunal correctionnel d’Abidjan a tranché l’affaire et l’a condamné à « 20 ans d’emprisonnement ».
L’ancien député à l’Assemblée nationale ivoirienne devra dans le même temps payer une amende de « 4,5 milliards de FCFA ».
Rappelons que c’est depuis le mois de décembre 2019 que l’ex rebelle vit en exil en France parce que visé par un mandat d’arrêt international pour les griefs portés contre lui dans son pays.
Du temps où Guillaume Soro occupait les fonctions de Premier ministre, il est accusé d’avoir acheté en 2007, sa résidence d’Abidjan avec les fonds de l’Etat.
L’homme politique échappera-t-il à la peine d’emprisonnement ? Que deviendra son rêve de succéder à Alassane Dramane Ouattara, non partant à la présidentielle après avoir brigué ses deux mandats ? L’avenir en dira plus.