Le coup d’Etat en gestation au Niger depuis de nombreuses heures est désormais officiel. Le président nigérien Mohamed Bazoum a été démis de ses fonctions, selon un groupe de soldats qui sont apparus mercredi soir à la télévision nationale de ce pays d’Afrique de l’Ouest, quelques heures après la détention du président au palais présidentiel. À la lecture d’un communiqué, les soldats ont déclaré que « les frontières du pays sont fermées et un couvre-feu national a été décrété ».
Mercredi en début de soirée l’issue de la tentative de coup d’État contre le président du Niger, Mohamed Bazoum, était encore incertaine. Le chef de l’État était toujours encerclé chez lui par des membres de sa garde présidentielle après l’échec de plusieurs pourparlers. Un assaut mené par les forces armées, manifestement demeurées fidèles au chef de l’État, était évoqué. Toutefois, ils n’auront pas fini par stopper les ardeurs de la GP.
Le Général Salifou aux commandes ?
La communauté internationale multiplié les appels à la libération de Mohamed Bazoum, « président démocratiquement élu », soulignait la Maison-Blanche. Finalement, le régime du président Bazoum est tombé. Le nouvel homme fort du Niger pourrait être le Général Salifou Mody, pressenti pour diriger la Transition. Il l’actuel Ambassadeur du Niger aux Emirates Arabes Unis, a appris Lebledparle.com. Il s’agit d’un énième coup d’Etat en Afrique de l’Ouest après le Mali, la Guinée Conakry et le Burkina Faso.