Dans un scénario inattendu et plein de rebondissements, le Gabon, une nation autrefois paisible en Afrique centrale, est maintenant le théâtre d’une prise de pouvoir militaire spectaculaire. Après l’annonce des résultats de l’élection présidentielle du 26 août 2023, qui a déclaré Ali Bongo vainqueur avec plus de 60 % des suffrages contre 31 % pour son principal rival, Albert Ondo Ossa, les militaires ont choisi de faire entendre leur voix . Dans les rues de la capitale, Libreville, la surprise et la tension sont palpables alors que les gens tentaient de comprendre les développements rapides et tumultueux.
L’annonce de la prise de pouvoir par les militaires est perçu comme un coup de tonnerre à l’échelle nationale comme internationale. Les résultats du vote ont été qualifiés de « tronqués » et « annulés » par les nouvelles autorités militaires. Dans une allocution télévisée, ils ont déclaré que les élections ne répondaient pas aux normes d’un examen transparent, crédible et inclusif attendu par la population gabonaise. Les militaires ont par ailleurs déclaré la dissolution des institutions.
La junte donne des nouvelles du président Ali Bongo
Plusieurs heures après le discours du porte parole des militaires, la junte a donné des nouvelles du président Ali Bongo Ondimba. A l’en croire, «Le président Ali Bongo est gardé en résidence surveillée, entouré de sa famille et de ses médecins». En rappel, un des fils du chef de l’État sortant, Noureddin Bongo Valentin, a par ailleurs été arrêté.