Coupe du monde : Aliou Cissé désigne le « coupable » suite à la défaite du Sénégal contre les Pays-Bas

Si certains observateurs ont culpabilisé certains joueurs après la défaite en fin de match des champions d’Afrique contre les Néerlandais pour leur entrée en lice au mondial, le sélectionneur a porté l’entière responsabilité de cet échec.  

Le Sénégal est passé à côté de son premier match de Coupe du monde. Après avoir tenu tête au Hollandais et même dominé certaines phases de jeu, les coéquipiers du grand absent Sadio Mané se sont inclinés 2-0 dans les 10 dernières minutes suite à des réalisations de Gakpo et Janssen. En conférence de presse d’après-match, Aliou Cissé a porté le chapeau de cette contre-performance. 

« On est déçus, les garçons ont beaucoup donné et on méritait au moins un point sur ce match. Je suis peut-être le coupable parce que je suis l’entraîneur. Quand on perd on dit que c’est l’entraîneur. Le football c’est l’efficacité, quand on ne marque pas on ne peut pas gagner. Nous allons y travailler. Gagner ce match nous mettait dans le bon sens, dans la meilleure façon mais ce n’est pas le cas. Le fait d’avoir perdu ce match peut nous motiver, tout n’a pas été mauvais, c’est à nous de rectifier cela», a-t-il reconnu. 

Abdou Diallo et Cheikhou Kouyaté  incertains

Sortis sur blessure, les deux cadres de l’équipe du Sénégal vont subir des examens dans les prochaines heures pour vérifier l’ampleur de leur gêne. 

« Abdou Diallo a un problème musculaire. Cheikhou Kouyaté s’est tordu la cheville. J’espère qu’il n’y a rien d’important. Pour l’instant, je ne peux pas encore m’avancer là-dessus. On fera le point demain et on aura plus d’informations », a confié l’ancien capitaine des Lions de la Teranga à la presse. Le Sénégal, pour continuer l’aventure qatarie, doit faire un meilleur résultat le vendredi 25 novembre face au pays hôte. Un match que l’ancienne gloire El Hadji Diouf appréhende avec optimisme. Au micro de RFI, le quart de finaliste du mondial 2022 affirme avoir dit à ses jeunes frères de s’inspirer du parcours de l’Espagne qui lors de son sacre en 2010, avait perdu le premier match.