Dans le compte-rendu –publié ce 07 avril –de l’audience en habeas corpus (Libération immédiate) devant la Cour d’Appel du Centre à Yaoundé, tenue ce 02 avril, le porte-parole de Maurice Kamto, Olivier Bibou Nissack dit s’être entretenu avec le secrétaire au Droits de l’Homme du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC).

Comme tous les leaders et alliés du MRC arrêtés après les marches du 26 janvier 2019, Célestin Djamen a déféré à l’audience du 02 avril à la Cour d’Appel du Centre à Yaoundé, où ils ont tous refusé d’être jugés à « huis-clos » dans le bureau du Président comme cela était demandé par « l’alliance Président-Avocat Général ».
Après avoir été dans le bureau du juge où les avocats de la défense ont réaffirmé la nécessité que leurs clients soient jugés publiquement, « Célestin Djamen va ensuite marquer une longue pause pour s’entretenir avec le Porte-parole et quitter les lieux (…), après avoir réaffirmé à son interlocuteur son engagement à se battre jusqu’au bout et sans la moindre renonciation devant l’arbitraire dictatorial du régime de Yaoundé. », rapporte Olivier Bibou Nissack.
L’ex-conseiller municipal du Social democratic Front (SDF) à Douala est incarcéré à la Prison principale de Yaoundé, en relation avec les « marches pacifiques » du 26 janvier, à l’appel du MRC. Il a été arrêté extrait dans un Hôpital à Douala, où il suivait des soins après avoir reçu des balles dans la cuisse pendant les « manifestations pacifiques »
Inculpé d’« hostilité contre la patrie, rébellion, insurrection… » -ce qui leur vaudrait jusqu’à la peine de mort – avec près de 150 personnes encore en détention, ils demandent leur libération immédiate et s’opposent à des audiences à huis-clos, lors de la procédure d’Appel pour laquelle ils ont introduit un recours à la Cour d’Appel du Centre.