Entre respect des consignes liées à la prévention du covid-19 et le coût du voyage sur l’axe Ebolowa – Yaoundé, les esprits s’échauffent dans la capitale régionale du sud.
Après fixation des normes de remplissage des véhicules de transports par le Ministre des Transports, Ernest Masséna Ngallé Bibehe, une grève des transporteurs paralyse le trafic routier sur l’axe Ebolowa-Yaoundé depuis ce 26 Mars 2020.
Aucun départ officiel pour la Capitale Yaoundé n’a été enregistré depuis ce matin du côté de la nouvelle gare routière d’Ebolowa : les transporteurs refusent de se plier à une décision du sous-préfet d’Ebolowa 2 qui les oblige à appliquer le tarif de 1500 Francs sur cet axe très fréquenté.
En réduisant le nombre de places par car de transport, les transporteurs disent ne plus pouvoir couvrir les charges et avoir le bénéfice minimal de leur activité et réclament une hausse légère des tarifs ou néanmoins un « système de compensation de leur manque à gagner.
D’un côté les exigences de l’Etat dans un « appel à la solidarité » que les transporteurs ne refusent pas, de l’autre les exigences de l’activité (avec les aléas de la route et la recherche du bénéfice), le passager se retrouve figé presque malgré lui sur place.
«Il y a le carburant, les péages et autres imprévus de la route, avec le montant que donne le nombre de places exigé, nous tournons à perte » : déclare un chauffeur à Lebledparle.com.
En attendant une suite que nous souhaitons Gagnant – Gagnant entre les pouvoirs publics et les transporteurs, le Traffic sur l’axe Yaoundé – Ebolowa (principale voie d’accès au reste du pays pour les habitants d’Ebolowa) se gère par les seuls détenteurs de véhicules personnels.