Les autorités grecques ont mis en quarantaine ce mardi une ville proche d’un hôtel du Péloponnèse (sud) qui héberge des migrants.
Située 5 kilomètres de l’hôtel, la ville de Kranidi a été placée en quarantaine pendant deux semaines et soumise à un couvre-feu la nuit : selon Nikos Hardalias, ministre adjoint à la protection civile, bien qu’étant asymptomatiques pour la plus part, Cent-quarante-huit des 470 demandeurs d’asile vivant dans cet hôtel de bord de mer, ainsi que deux membres du personnel, ont été testés positifs au coronavirus.
«Des interprètes, des psychologues, des travailleurs sociaux et des conseillers juridiques sont en contact constant avec les bénéficiaires pour les aider dans cette situation difficile » apprend-t-on de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en charge de la résidence.
Parmi les demandeurs d’asile, on retrouve plusieurs enfants, en majorité des originaires de l’Afrique Sub-saharienne : la première testée positive, une migrante somalienne de 28 ans, enceinte.
« Tous ceux qui ont été en contact (avec les demandeurs d’asile) seront testés » a indiqué le maire Yannis Georgopoulos à la chaîne de télévision publique ERT car malgré que l’hôtel ait été confiné par les autorités la semaine dernière, les résidents s’étaient rendus dans les magasins et banques locales.