Lebledparle.com, François Gaël Mbala
Dimanche 9 février 2020, sept séparatistes armés ont été neutralisés à Bangem, dans le département de Kupe-Muanenguba région du Sud-Ouest au moment où ils essayaient de perturber les consultations électorales dans un centre de vote de la ville, a appris lebledparle.com des sources sécuritaires.
Selon les responsables de la sécurité, hormis les sept anéantis, d’autres ont été capturés. Cinq canons de calibre 12, un pistolet fabriqué localement, une grenade, une paire de rangers, un béret rouge de la gendarmerie nationale, de la poudre à canon et trois motos ont été récupérés auprès des sécessionnistes armés.
Des charmes connu localement sous le nom de «odeshi» ont été détruits lors de l’attaque. Notre source rassure que les soldats ont réussi mener cette opération sans faire de victimes de leur côté.
Sur les 7148 électeurs attendus à Bangem, comme Kupe Muanenguba, Jean Marie Tchakui et l’ancien ministre des Forêts et de la Faune, Ngole Philip Ngwese ont voté à Bangem. Elung Paul Che, ministre secrétaire général adjoint à la présidence de la République a voté à Tombel où 19549 électeurs étaient attendus aux urnes. À Nguti, 9101 électeurs inscrits devaient voter. Le journaliste de The Median, Doh Bertrand Nua, a échappé à la mort alors que les séparatistes attaquaient un convoi revenant de Yaoundé depuis Mamfe après avoir voté.
Le convoi, escorté par le BIR, a été attaqué à Talangaye, près de Nguti, sur la route Mamfe-Kumba. Bertrand a survécu grâce au casque pare-balles qu’il portait sur la tête. Les séparatistes avaient bloqué la route à l’aide d’arbres abattus. Alors que les gars du BIR descendaient leurs voitures blindées pour dégager la route à l’aide de scies à chaîne, les tireurs d’Amba ont commencé à tirer depuis les buissons. Heureusement, il n’y a pas eu de victimes humaines.
Des élections parlementaires et municipales ont eu lieu au Cameroun ce 9 février 2020. Comme l’a indiqué le ministre de l’Adminsitration térritoriale hier dans son point de presse, l’on a enrégistré quelques menaces des séparatistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Rappelons que le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), s’était retiré de la course le 25 novembre 2019, arguant que la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest n’était pas favorable, et aussi le Code électoral qui est taillé à la mesure du parti au pouvoir.
