Crise anglophone : Annoncé pour mort, le chef de guerre sécessionniste revient en force

C’est depuis dix mois que les rumeurs ont tué et enterré Field Marshall, un combattant séparatiste de première heure, pourtant il n’en était rien car selon Jeune Afrique il « vient de faire son grand retour en s’autoproclamant chef traditionnel d’Essoh-Attah », un village situé dans la région du Sud-Ouest.

 Le journal retrace que c’est le 1^er octobre 2019, jour où la République imaginaire d’Ambazonie simulait son indépendance que le commandant des « Red Dragons » a fait irruption sur le palais royal d’Essoh-Attah « vêtu d’un treillis militaire portant les insignes de l’armée camerounaise »

 Comme un chef qui prend les règnes, il tient son discours à son auditoire : « Je suis le chef du Lebialem (…) J’aime mon peuple, et je ne laisserai personne lui causer du tort. Quiconque viendra vous importuner dans ce village, faites-le moi savoir et il saura qui est Field Marshall », rapporte Jeuneafrique.

Notons que malgré la convocation du dialogue national par le président Paul Biya, les sécessionnistes ne cessent de commettre des affres dans ces deux régions d’expression anglaise.

Les cas les plus récents sont l’assassinat de l’adjudant de la gendarmerie Jean Noel Ndongo et de Florence Ayafor, gardienne de prion.