Au Tribunal militaire, ce jeudi 6 décembre 2018, le président de la république imaginaire d’Ambazonie et certains de ses collaborateurs ont refusé d’être considérés comme des ressortissants camerounais.
A l’ouverture de l’audience, et au moment de l’identification des prévenus par la Cour, Sisuku Ayuk Tabé le premier à se présenter devant la barre a refoulé la nationalité camerounaise. Ensuite cette contestion de nationalité a été faite aussi par ses compagnons à Nfor Ngala Nfor, Tassang Wilfried Fombang, Henry Kimeng, Cornelius Njikimbi Kwanga, Fidelis Che, Che Augustine Awasum, Egbe Ogork, Eyambe Elias et Shufai Blaise Sevidzem, qui se reconnaissent comme des « citoyens ambazoniens » et attendent de la juge Abega Mbezoa qu’elle en tienne compte.
Une situation qui a perturbé la Magistrate Mme Abega Mbezoa, qui n’a pas cessé à chaque fois de rappeler aux prévenus que « ce pays n’existe pas encore ».
Malgré cette pertubation d’entame d’audience, la Magistrate a présenté les charges qui pèsent sur Julius Ayuk Tabe et neuf autres leaders de la cause séparatiste. Du fait des polémiques enregistrées ce jeudi au Tribunal militaire, l’audience a été renvoyée au 10 janvier 2019.