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Crise Anglophone : Deux policiers blessés au cours de violents affrontements à Bamenda

Sur le chaudron de la crise anglophone, des affrontements ont eu lieu vendredi dernier à Bamenda, entre les forces de sécurité et des combattants séparatistes armés qui voulaient imposer la veille, l’opération « ville fantôme », a appris Lebledparle.com.

La ville sous la menace des exactions séparatistes
Illustration: La ville sous la menace des exactions séparatistes - DR

Une violente fusillade a éclaté à Bamenda, dans la région du Nord-Ouest du Cameroun, le vendredi 13 décembre 2024, faisant deux blessés graves parmi les forces de l’ordre. L’incident s’est produit à Council Junction à Mankon, dans l’arrondissement de Bamenda II, lors d’un affrontement entre les forces de sécurité et des combattants séparatistes armés.

Selon des sources locales, les séparatistes seraient apparus dans le but d’intimider la population et d’imposer une opération « ville fantôme » le samedi 14 décembre 2024. Cette action visait à marquer le deuil d’un de leurs membres, tué quelques semaines auparavant par les forces de sécurité, en ordonnant la fermeture des commerces.

Les Forces de défense d’Ambazonia (ADF), une milice séparatiste active dans la région de Bamenda, ont revendiqué la responsabilité de l’attaque.

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Des témoins oculaires ont rapporté l’intensité des échanges de tirs, provoquant une panique générale parmi les habitants. Des balles perdues auraient même atteint des bâtiments à proximité. Heureusement, aucune victime civile n’a été signalée.

Le bilan officiel fait état de deux policiers grièvement blessés, actuellement dans un état critique et pris en charge dans un établissement de santé de Bamenda. Des images amateurs les montrant recevant des soins pour des blessures par balle ont circulé sur les réseaux sociaux. Le nombre de victimes du côté séparatiste reste quant à lui inconnu.

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Alors que les autorités n’ont pas encore publié de communiqué officiel concernant l’incident, les ADF affirment avoir tué cinq membres des forces de sécurité lors de l’attaque. Cette affirmation n’a pu être vérifiée de manière indépendante et les premières images disponibles ne semblent pas la corroborer, indiquent des sources locales.


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