Ils ont été présentés à la presse au lendemain de la 8ème session du comité de sécurité transfrontalière Cameroun-Nigeria, tenue les 24 et 25 août dernier à Abuja, la capitale nigériane.
Ils sont au total, 39 personnes suspectées de connivence avec les combattants sécessionnistes qui ont été interpellés par la police nigériane à Ekom, village situé à la frontière camerouno-nigériane dans l’Etat nigérian d’Akwa Ibom, et présentés à la presse hier 26 août 2021.
Selon le reportage diffusé par la Crtv, média national, il est reproché aux présumés complices des bandes armées, le trafic d’armes, kidnapping, la cybercriminalité et autres « crimes proches de l’homicide », a relevé notre confrère de Canal 2 international.
Arrêtés, les suspects sont actuellement mis en exploitation par la police nigériane qui travaille en synergie avec les services de sécurité au Cameroun pour déterminer l’origine de ces armes et ceux qui leur en fournissent.
Entretemps, le butin des suspects est constitué de 13 fusils d’assaut AK 47, 750 munitions, 58 dynamites pour fabrication d’engins explosifs de dernière génération, 158 puces Mtn et d’autres objets dangereux, a été récupéré.