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Crise anglophone : L’armée camerounaise accusée à nouveau de viol sur les femmes et de meurtre

armee de l cameroun

Dans son rapport de ce lundi 22 juillet 2019, l’ONG Human Rights Watch (HRW) accuse à nouveau l’armée camerounaise de viol sur une femme et de meurtres sur des civils.

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Armée camerounaise (c) Droits réservés

Les forces de sécurité camerounaises selon HRW ont tué au moins quatre civils et violé une femme depuis la mi-juin 2019 lors d’opérations militaires dans la région du Nord-Ouest.

« Parmi les personnes tuées, il y a un homme âgé handicapé physique et un jeune homme handicapé mental », lit-on dans le rapport de l’ONG américaine.

Dans le quartier d’Alachu de la ville de Bamenda, le 10 juillet, des soldats de l’armée de l’air camerounaise, basée à proximité, ont tué Nche Otaghie, un homme de 20 ans souffrant d’un handicap mental, et Godlove Neba, un ouvrier du bâtiment, pendant les opérations de sécurité. Fru Benego, un homme de 80 ans, a également été tué par une balle perdue lors d’affrontements entre soldats et séparatistes armés, indique HRW.

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« Ces derniers crimes s’ajoutent à une longue série d’exactions commises par les forces de sécurité camerounaises. Au lieu de veiller à ce que justice soit rendue, les autorités camerounaises nient que leurs forces tuent et violent des personnes, il est donc essentiel de leur rappeler que le monde entier les surveille », a déclaré Lewis Mudge, directeur pour l’Afrique centrale à Human Rights Watch.

HRW Rechercher HRW dit avoir interrogé des témoins, des membres de la famille de la victime, du personnel médical et d’autres résidents qui ont décrit les actions des forces de sécurité.

Le gouvernement camerounais n’a pas encore réagit cet autre rapport, qui à coup sûr, fera jaser.

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Mais en attendant la réaction de Yaoundé, HRW exige que les soldats camerounais soient traduits devant les tribunaux.

Depuis le déclenchement de la crise anglophone qui secoue les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, les rapports entre HRW et Yaoundé sont tendus.

Le gouvernement camerounais a plusieurs fois, accusé l’ONG dite spécialisée en défense des droits de l’homme de faire des rapports biaisés et partisans sur la crise anglophone dans l’objectif de vilipender l’image du pays et de le déstabiliser.

En mai dernier, une chercheuse de Human Rights Watch avait été interdite d’entrer sur le sol camerounais.


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