C’est dans un communiqué publié le 10 décembre 2021, que l’armée camerounaise a donné sa version des faits sur les évènements qui se sont déroulés le 8 décembre à Ntop, non loin de la ville de Bamenda, dans la région du Nord-Ouest.
Suivant les explications contenues dans le communiqué signé du Chef de la Cellule de Communication du ministère de la Défense, il apparait qu’une patrouille du Bataillon d’intervention rapide (BIR) a été prise dans une embuscade à l’Engin explosif improvisé sur l’axe Mbengwi-Bamenda. Au cours de « l’affrontement particulièrement violent », quatre séparatistes ont été neutralisés et un véhicule de l’armée endommagé.
Le même communiqué, renseigne que les responsables militaires locaux, une fois informés de la situation, « ont immédiatement déployé des renforts sur les lieux à l’effet de sécuriser le site ».
Si une certaine presse a très vite fait de jeter l’opprobre sur les forces de défense, l’armée se veut rassurante et claire. Pour elle, « depuis la survenue de ce drame, la propagande sécessionniste appuyée par certains médias fait chorus de la destruction par mises à feu de maisons appartenant aux civils dans la localité de Nitop ». Ce qui relève de « grotesques affabulations imputées aux éléments des forces de défense », indique le capitaine de vaisseau Cyrille Atonfack dans son communiqué.