Mezam, Boyo, Manyu, Kupe-Muanenguba, Lebialem, Donga Matung…presqu’aucun département n’est épargné par les récents raids qui font état de plusieurs maisons incendiées dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest en crise.
Pour avoir la vie sauve, certaines populations ont tout simplement pris la clé des champs, abandonnant villages et espoir de retour déclarent des sources dans Mimi Mefo Infos.
La peur dans le ventre et le désespoir sur le visage, elles ont pris le chemin de l’inconnu par instinct de survie face à une crise que l’on croyait neutralisée.
Il y a 48 heures, » Un homme nommé Ngoe Emmanuel Ekpai a été abattu sur son lit dans le village Kombone….. Les militaires en revenant à leur base ont commencé à tirer sans discrimination et la balle a retrouvé l’homme sur son lit, » déclare une source.
D’une localité à l’autre, les forces armées gouvernementales restent indexées comme étant principales actrices de ces atrocités par les sources.
Dans les localités en feu comme dans les autres, à quelques semaines seulement du double scrutin parlementaire et municipal du 09 février 2020, on s’interroge : élections oui, mais pour quelle population ?