Les récents assassinats des civils et militaires en zones anglophones n’ont pas laissé indifférente, Commission des droits de l’Homme du Cameroun(CDHC).
Le 1er mars 2022, Janet Shey, personnel de santé de la Convention baptiste du Cameroun (CBC) a été abattue par des hommes armés dans son véhicule à Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-Ouest. Le lendemain, le sous-préfet d’Ekondo Titi, son chauffeur, le maire et deux éléments de l’Armée ont été tués des suites de l’explosion d’un engin improvisé à Ekondo Titi.
Face à ces « meurtres répétés » occasionnées par des « attaques terroristes », la CDHC appelle « à cesser d’infliger des souffrances et des peines aux populations camerounaises, y compris les écoliers et les femmes ».
L’organisme condamne les « pratiques inhumaines » que subissent les victimes et invite les auteurs à « instamment à déposer les armes et à rejoindre les centres de désarmement, de démobilisation et de réintégration »
Selon CDHC, les autorités doivent « poursuivre activement les enquêtes sur ces attaques afin que les suspects soient arrêtés et jugés devant les tribunaux compétents, conformément à la loi ».
Pour rappel, la crise dite anglophone a débuté en 2016 et comte déjà de nombreuses pertes en vies humaines aussi bien du côté de la population que de l’Armée. En retour, les soldats engagés au front luttent sans relâche pour préserver la paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.