« Le gouvernement de la République du Cameroun n’a confié à aucun pays ou entité extérieurs, un quelconque rôle de médiateur ou de facilitateur pour régler la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest », telle est la substance du communiqué de René Emanuel Sadi rendu public le 23 janvier dernier.
Par ces morts, le porte-parole du gouvernement croit savoir que le Grand dialogue national tenu du 30 septembre au 4 octobre 2019, a été l’occasion pour tous, de proposer des solutions pour mettre fin à la crise dans les régions anglophones depuis 2016. De ce fait, Yaoundé poursuit, insiste-t-il, la mise en œuvre des recommandations qui ont été faites pendant les travaux du GDN.
Cette sortie du gouvernement camerounais intervient alors que le Canada vient de montrer sa disponibilité et sa disposition à jouer le rôle de médiateur pour éradiquer la crise anglophone qui a causé depuis sept ans, environ 6000 morts, 800 000 déplacés internés et près de 600 000 enfants dont l’éducation est perturbé.
Toutefois, le gouvernement camerounais « exhorte » les pays frères et amis à « rechercher et traduire en justice » (à l’exemple des États-Unis d’Amérique), tous ceux qui à partir de l’étranger, financent l’activité du terrorisme au Cameroun.