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Crise anglophone : le gouvernement fait le bilan triste infligé à l’éducation dans le Nord-Ouest et Sud-Ouest

point de presse mincom

Ce lundi 26 août 2019, le gouvernement a donné un Point de presse sur la rentrée scolaire et les conditions de cette rentrée dans certaines régions du Cameroun. Ce Point de presse s’est tenu à l’auditorium du ministère de la Communication. Cette communication gouvernementale a vu la présence les ministres en charge de la Communication, l’Enseignement Supérieur, l’Éducation de base ainsi que les secrétaires d’État auprès d ministres des enseignements secondaires et de l’Éducation de base.


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Point de presse du gouvernement sur la rentrée scolaire – DR

Le ministre de la Communication, a déploré lors de ce point de presse conjoint de nombreuses pertes en vies humaines et dégâts matériels enregistrés ces dernières années dans ces régions en crise.

Entre personnes décédées, enlèvements, déplacés, destruction des biens, difficile Lebledparle.com vous propose le bilan établi non exhaustif des dégâts.

Bilan humain

Comme l’a relevé le ministre de la Communication au cours de la conférence de presse conjointe du 26 août, les faits parlent d’eux-mêmes. Selon les chiffres qu’il a indiqués :

– 27 attaques terroristes ont été perpétrées contre le système éducatif dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest, entre le mois de janvier et le mois d’août 2019,

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– 19 enseignants et 58 étudiants kidnappés au cours de l’année académiques 2018-2019 dans les universités de Bamenda et de Buea,

– le 22 janvier 2019, des sécessionnistes ont tiré à balles réelles sur des élèves de l’École Presbytérienne d’Azire. Deux de ces élèves, qui revenaient des classes, ont été grièvement blessés.

La liste des actes similaires est longue.

Bilan matériel

Parmi les dégâts récents, des actes de vandalisme été commis dans des bureaux à l’ENIET / GTTS d’Oku et à l’ENIEG de Njinikedjem le 3 février 2019. Au cours de cette attaque, du matériel et des outils pédagogiques dont des ordinateurs, ont été emportés. En rappel, ladite attaque, a semé une panique généralisée dans la zone concernée. Cela a entrainé́ l’arrêt temporaire des cours, dans plusieurs établissements scolaires, ainsi que la fermeture des internats, notamment dans les établissements confessionnels du département du Bui. A cela se greffent des incursions opérées dans les établissements scolaires du village Mbouh par Bangem dans le Kupe-Muanenguba :

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– l’incendie des salles de classe du Lycée de Batoke à Kumba ;

– l’incendie du Presbyterian High School; le viol de deux élèves qui revenaient de Mundemba après les examens du «First Leaving Certificate »,

– l’incendie de l’école primaire publique islamique de Marem etc. Conséquence, plus de 3000 écoles primaires et collèges fermés ou détruits.

Ces derniers jours, les ressortissants du Nord-Ouest et Sud-Ouest se déplace massivement pour les régions voisines parce que fuyant les représailles de la crise anglophone, au lendemain de la condamnation d’Ayuk Tabé et Cie.

A juin 2019, près de 4500 écoles fermées en zone anglophone et plus de 600.000 enfants à la maison. Près de la moitié des écoles fermées en raison des attaques, des menaces et de la violence accrue dans le nord-ouest et le sud-ouest.


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