Le représentant du Syndicat national des journalistes du Cameroun (CNJC) pour le Nord-Ouest Ambe Macmillian Awa, Enlevé jeudi par des hommes présentés comme des sécessionnistes –Opérant dans les régions anglophones du pays – a retrouvé la liberté ce vendredi 22 février, a appris Lebledparle.com de Médiatude.
Le par ailleurs président de l’Association camerounaise des journalistes anglophones a passé 24 heures en captivité à Bafut dans la rue de Foncha, à Bamenda (Chef-lieu de la région du Nord-ouest), où il vit.
« La seule chose qu’ils m’ont dite c’est que je l’aide pour la rentrée scolaire. J’ai dit non à cela. Excepté la torture psychologique que j’ai subi, je n’ai reçu aucune torture physique », raconte Ambe Macmillan Awa dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux ce jour.
Son enlèvement avait été officiellement annoncé jeudi soir par le secrétaire régional de l’Association des journalistes du Cameroun. Une information qui a suscité de vives réactions chez ses confrères. Outre le président du CNJC, Denis Nkwebo qui a demandé par une publication via son compte officiel Facebook sa libération immédiate et sans condition entre autres, le Comité pour la protection des journalistes à tweeté pour dire sa préoccupation par son enlèvement et exiger qu’il soit libéré saint et sauf.
Il s’agit de la première qu’un journaliste est enlevé dans la zone anglophone depuis le début de la crise en 2016. On a régulièrement assisté à des prises d’otage de fonctionnaires et élèves, avec demandes de rançon.