Dans une lettre ouverte datant du 22 mars 2019, le président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDHL) s’adresse au président de la république au sujet de la crise anglophone. Dans cette correspondance, Dr Chemuta Divine Banda déplore la gestion actuelle de la crise anglophone.
Dans cette correspondance, il laisse entendre que la situation sociopolitique dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest profite à certaines personnes, même si leur identité n’est pas dévoilée. « certaines personnes [qui] profitent de la crise qui pourtant engendre des dommages incommensurables à l’ensemble des populations », affirme-t-il. Le président de la Cndhl prévient que la situation « pourrait empirer si des mesures conséquentes et urgentes ne sont pas prises pour inverser la tendance ».
Toujours dans cette correspondance, Chemuta Divine Banda souligne le rôle majeur de la Cndhl dans l’apaisement des tensions. Ce rôle majeur de la Cndhl a d’ailleurs conduit à la médiation qui a abouti à la libération des étudiants de l’Université de Buea, kidnappés le 20 mars, comme l’a rapporté Lebledparle.com.