L’ONU se prononce enfin sur la crise anglophone. Et selon la déclaration attribuable au Porte-parole sur la république du Cameroun, le Secrétaire général de l’ONU oppose une fin de non-recevoir à la sécession.

Suite aux récents incidents sécuritaires du vendredi 22 septembre 2017 dans les villes de Douala et Bamenda ainsi que la montée des tensions dans les régions anglophones, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres est profondément touché comme l’indique la déclaration de son Porte-parole Stéphane Dujarric.
Par rapport aux évènements prévus pour le 1er octobre, le portugais Antonio Guterres milite pour la conservation de l’intégrité territoriale du Cameroun et invite les parties belligérantes d’éviter les actes qui peuvent susciter des tensions. « Le Secrétaire général souligne l’importance de faire prévaloir l’unité et l’intégralité territoriale du Cameroun et enjoint toutes les parties à s’abstenir d’actes susceptibles de mener à une escalade des tensions et de la violence », déclare Stéphane Dujarric.
Pour y parvenir, Antonio Guterres propose comme astuce le Dialogue. « Le Secrétaire général est convaincu qu’un dialogue véritable et inclusif entre le gouvernement et les communautés des régions du Nord-ouest et du Sud-ouest est le meilleur de préserver l’unité et la stabilité du pays », ajoute Stéphane Dujarric.
Cette déclaration de l’ONU, intervient six jours après l’audience accordée par le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres au Chef de l’État en soirée du 22 septembre 2017, après son intervention lors du débat général dans la matinée. C’était la première rencontre entre le Président de la République et le nouveau patron de l’ONU.