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Crise anglophone : Les cinq  questions à quatre « Q » de Kah Wallah, à propos du dialogue

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La présidente du Cameroon people’s party (CPP) se pose cinq questions « clés » au moment où le gouvernement a annoncé par la voix du Premier ministre, la reprise du dialogue dans le cadre de la crise anglophone qui a déjà fait près de 2000 morts et centaines de milliers de déplacés.  


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Edith Kah Walla – (c) DR

La femme politique a réagi ce 16 mai en guise de réplique à un internaute qui s’est amusé dans un zeste d’humour à narguer les « détracteurs » du pouvoir de Yaoundé, en parlant le déplacement du chef du gouvernement, qui poursuit des rencontres en ce moment dans les deux régions touchées par la crise, en vue de trouver des solutions à un conflit qui a entamé sa troisième année.   

« Tous les jours que Wowowo pourquoi les autorités ne dialoguent pas. Quand quelqu’un prend ses pieds pour aller rencontrer toutes les parties et avoir des mots plutôt appropriés vous prenez les postures.que « le régime a fait, le plantain a fait ». », a twitté l’internaute.

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La réponse d’Edith Kahbang Walla ne s’est pas fait attendre. Dans son tweet, elle se fait le porte-parole des Camerounais qui, selon elle, attendent des actes plus concrets de la part du gouvernement, dans son intention de résoudre désormais par le dialogue le problème anglophone : « Peut-être parce après >1850 morts les camerounais attendent des réponses à quelques questions clés:

– Quelles sont les parties avec lesquelles le dialogue se passera?

– Quelles sont les étapes du dialogue?

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– Quand commencera le dialogue? Où?

– Qui seront les médiateurs? », A-t-elle questionné.

A travers le 1er ministre Joseph Dion Ngute, le gouvernement a dit en fin de semaine dernière sa disponibilité à recommencer à dialoguer de toutes les questions – en dehors de la séparation –avec les sécessionnistes anglophones qui ont porté les armes contre l’Etat du Cameroun depuis fin 2016. Plusieurs hommes politiques à l’instar de Kah Walla demandent au gouvernement de définir un cadre clair, afin que laisser transparaître le vrai contenu du dialogue.


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Raymond Mbede

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