Plusieurs mois après avoir suspendu la circulation des motos dans le département de la Mezam dans le Nord Ouest, le préfet a pris mardi 12 mars, une décision fixant les modalités pour leur retour dans la circulation.
A coté des moto-taxis, les propriétaires de motos personnelles sont également soumis aux mêmes conditions.
Dans son arrêté préfectoral, René Pierre Songa indique que les opérateurs pour se voir autorisé de circuler, devront jouir d’une carte nationale d’identité valide ; pouvoir justifier d’un certificat d’enregistrement de la moto ; peindre le réservoir à essence de la moto en jaune ; arborer les gilets officiels et se faire enregistrer dans les services municipaux.
Dans la ville de Bamenda en particulier, le préfet fait savoir que les moto-taximen doivent par ailleurs circonscrire leur zone de travail au moment de leur enregistrement.
Cette interdiction avait également été adoptée dans certains arrondissements de la région du Sud-Ouest dans l’objectif de freiner les actions des combattants sécessionnistes. Grace à l’utilisation des motos, ils avaient « assassiné 27 éléments des forces de sécurité et d’incendier plusieurs édifices publiques », avait expliqué en mars 2018, le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji.