Depuis 2016, la crise anglophone sévit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Les autorités politiques et administratives s’activent pour tordre le coup au phénomène. C’est dans le même sillage que Paul Atanga Nji s’est rendu au Nord-Ouest ce jeudi 7 novembre 2019 pour sensibiliser les moto taximen sur qui il pointe un doigt accusateur.
« Il y a certains conducteurs de moto taxi qui travaillent pour le compte des terroristes, qui vont kidnapper les enfants, les amener dans les coins reculés pour les demandes de rançons », a affirmé Paul Atanga Nji au microphone de la Crtv.
Pourtant, en début de cette année, une rencontre avec été tenue avec les responsables des syndicats pour amener les acteurs du secteur moto taxi à se conformer à la réglementation en vigueur.
« Il y a neuf mois, nous avons discuté avec les syndicats des motos taxis et de commun accord, il a été décidé qu’on leur accorde neuf mois pour se conformer aux lois en vigueur notamment en ce qui concerne le processus d’identification. Il a été communément décidé que chaque conducteur doit porter des chasubles numérotées », rappelle le ministre de l’administration territoriale.
Des instructions qui tardent à prendre corps pourtant la loi est claire : « Dans tous les cas les motos taxi ne doivent pas porter quatre personnes. D’après la loi, c’est le conducteur et un passager », explique le membre du gouvernement.
Malheureusement, : « Nous avons constaté que vous quatre personnes sur une moto, elle a kidnappé les gens et est en train de les amener quelque part », a-t-il regretté.
Sous ce rapport, le Minat confie que l’autorité observe une phase de sensibilisation car si les différents acteurs ne se conforment pas à la réglementation en vigueur, argument-il, les responsables des syndicats seront interpellés au même moment que seront remis à la justice les conducteurs de moto taxi.
Rappelons qu’à Yaoundé, l’heure n’est plus au rendez-vous encore moins à la sensibilisation. Naseri Paul Bea, gouverneur de la région du Centre a tracé les zones interdites de circulation de ces engins à deux roues pour le désordre dont ils se reconnaissent non sans leur donner quatre jours seulement pour se conformer.