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Crise anglophone : Plus de 3000 personnes ont déjà bénéficié d’une décision de mise en liberté

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Ce chiffre est révélé dans le dernier rapport sur l’état des droits de l’Homme au Cameroun au cours de l’année judiciaire 2017, rendu public par le ministère de la Justice (Minjustice).


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Au total, 3 864 personnes accusées de terrorisme et troubles à l’ordre public, ont bénéficié d’une décision de mise en liberté à la suite d’une détention provisoire. Dans le détail, indique le Minjustice, sur les 3 864 personnes mises en liberté, 2 181 ont bénéficié d’une décision de relaxe ou d’un acquittement devant les juridictions. « Le cas spécifique de la procédure d’habeas corpus mérite également d’être mis en exergue au regard des nombreux cas de détentions illégales et non justifiées qu’elle a permis de régler, soit un total de 182 cas.», se félicite le ministère de la Justice.

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Selon ce rapport, la lutte contre le terrorisme et les troubles à l’ordre public dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (zones anglophones) ont conduit à de nombreuses arrestations qui, en plus de l’activité judiciaire ordinaire, ont abouti à un important contentieux relatif à la liberté des personnes.

depuis octobre 2016, le Nord-Ouest et le Sud-ouest vivent une crise sécuritaire exacerbée par des revendications sécessionnistes. Ce qui a amené le gouvernement à mettre en place, le 20 juin 2018, un plan d’assistance humanitaire qui nécessite un budget de 12,7 milliards FCFA au bénéfice de 74 994 personnes touchées par la crise.

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