Des sources médiatiques généralement crédibles, lebledparle.com apprend que depuis la rentrée scolaire le 5 octobre 2020, une dizaine d’enseignants a déjà été kidnappée dans la région du Nord-ouest. Ces cas de Kidnapping n’ont pas encore été revendiqués par les séparatistes, mais le mode opératoire fait peser des soupçons sur eux.
Dans une dénonciation sur les réseaux sociaux, le Collectif des enseignants indignés par le biais de son président, Jack Bessala, appelle à l’aide et décline les identités de certains professeurs de lycée portés disparus. « Il s’agit de M. Seydou Mbangyah, proviseur du lycée bilingue de Baba 1, dans le Ngoketunjia. M. Chayi Sungha, intendant au GBHS Baba 1, ont été enlevé ».
Le regroupement d’enseignants explique dans la foulée que plusieurs personnes détenues en captivité aujourd’hui ont été enlevées alors qu’elles se trouvaient dans leurs établissements respectifs. Jusqu’à date, le gouvernement ne s’est pas encore exprimé sur la situation.
Souvenons-nous qu’à la veille de la rentrée scolaire, certains activistes et leaders séparatistes des régions du Nord-ouest et du Sud-ouest ont appelé à la réouverture des écoles fermées depuis quatre ans. Seulement, cet appel à lever le verrou sur les écoles ne rencontre pas l’adhésion de tous. Un communiqué attribué au mouvement séparatiste ambazonien, a récemment fixé les conditions d’un retour à l’école.
D’après ce texte que lebledparle.com avait relayé, les sécessionnistes exigeaient le changement des écoles publiques en “écoles communautaires”, l’interdiction d’enseigner la langue française et l’histoire du Cameroun, et même, l’interdiction de l’exécution l’hymne national du pays…