Les faits de cette autre tragédie sont relatés dans un communiqué rendu public par Joseph Béti Assomo ce 19 février 2020.
Dans un communiqué de presse signé de Joseph Béti Assomo, l’on apprend que le nommé Fuh Augustin, conducteur « d’un véhicule suspect », n’est plus de ce monde. Pour cause, l’homme de 49 ans a été « mortellement atteint » des balles d’un soldat de même que Fru Romanus, qui en est sorti avec une blessure « à la jambe gauche ».
Selon le communiqué du ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, la scène effroyable se produit ce mercredi 19 février « à dix heures au lieudit Saint Mary Catholic Hospital à Mankon », c’est dans le département de la Mezam, région du Nord-Ouest.
Le membre du gouvernement précise que le drame survient suite au refus du défunt à obtempérer « aux sommations d’usage » lors d’une « patrouilles de la base Aérienne 501 qui traquait un groupe de terroristes sécessionnistes », peut-on lire dans le communiqué.
En violation des règles d’engagement
A l’issue de cet acte « en violation des règles d’engagement », le MINDEF indique que « le soldat auteur des coups de feu a été immédiatement mis aux arrêts à la Compagnie de gendarmerie de Bamenda. L’enquête en flagrance commandée et aussitôt ouverte est en cours, et la quintessence de ses conclusions pourrait être rendue publique en temps opportun », conclut la note administrative.
De mémoire, le 25 décembre 2019 c’est un gendarme qui avait ôté la vie à un citoyen à Galim, l’un des arrondissements de Bamboutos, à l’Ouest Cameroun. L’homme en tenue, disait-il, voulait disperser la foule qui s’était formée autour d’une rixe enclenchée dans un bar.
Le jeune âgé de 22 ans, parti passer les congés en famille laissait ainsi celle-ci orpheline et chagrinée.