Lebledparle.com, Marchelo TIENTCHEU
Les faits se sont déroulés dans la nuit du 26 au 27 juin 2018 au poste de gendarmerie de Babadjou (région de l’Ouest du Cameroun).
Alors que l’hypothèse d’une incursion des sécessionnistes de la région anglophone est évoquée, il est reste tout de même mais reste à confirmer.
Selon des informations trois assaillants sont arrivés aux alentours de 21 heures sur une moto, indique le quotidien Le jour du jeudi 28 juin
« Ils ont tout d’abord forcé la porte arrière du poste en vain, avant de se rabattre sur la porte principale. Seulement, la gendarme de garde, qui avait senti cette présence étrangère, avait déjà lancé une alerte, ce qui a amené ces visiteurs à ouvrir le feu. Du renfort est arrivé peu après, pour contraindre les assaillants à prendre la fuite. Les forces de l’ordre ont organisé une battue dans la matinée du 27 juin. Les recherches se sont poursuivies hier dans toute la ville de Babadjou pour mettre la main sur les auteurs de cette attaque. » raconte le journal.
«Ce sont des bandits qui voulaient libérer l’un des leurs qui avait tenté de voler une moto», renseigne brièvement le maire de la commune de Babadjou, Jacques Delego, joint au téléphone par le Quotidien Mutations. Selon le magistrat municipal, ces individus visiblement en provenance du Sud-Ouest ont tiré des balles dans diverses directions.
Ces événements sont confirmés par le sous-préfet de Babadjou, qui confie que les assaillants pourraient être des sécessionnistes qui voulaient libérer un camarade d’armes en garde-à-vue dans la brigade prise pour cible. Aucune perte en vie humaine n’est signalée, mais les dégâts matériels sont non négligeables..
Cette attaque rappel la rumeur qui a annoncé l’entrée imminente de sécessionnistes dans la région de l’Ouest, notamment dans l’arrondissement de Fongo Tongo, au point où le sous-préfet a été obligé de publier un communiqué pour calmer la population.
