Selon un Communiqué rendu public ce 29 mai par le Bureau du Porte-parole de Maurice Kamto, l’Union africaine (UA) reconnait les « injustices » dont a été victime le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) lors du contentieux post-électoral, devant le Conseil constitutionnel et autorise l’examen du dossier de l’opposant Camerounais.
C’est en effet ce qui ressort du rapport de « la 64ème session ordinaire du 24 avril au 14 ma2019 à Sharm El-Sheikh République Arabe d’Egypte » de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples de l’UA.
L’institution « reconnaît la violation ‘’prima facie’’ de la Charte africaine à l’occasion de la dernière élection présidentielle camerounaise d’Octobre 2018, ainsi qu’à l’occasion du contentieux post électoral conduit par le Conseil Constitutionnelle du Cameroun à la suite de ces élections truquées et en violation des engagements du Cameroun en cette matière. », rapporte le porte-parole olivier Bibou Nissack.
Selon le porte-parole de Maurice Kamto, l’Union Africaine « autorise » « un examen préalable à l’éventualité de la saisine de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, tel que souhaité par » Maurice Kamto contre le régime de Yaoundé.
Pour le Bureau du porte-parole, il s’agit ainsi d’une amorce de la « restauration du bon droit et de la justice » au MRC et ses alliés, après « des violations répétées du droit et d’innombrables dénis de justice démontrés par la ‘’justice’’ camerounaise à l’encontre » de « Maurice Kamto, de sa coalition gagnante, du MRC et des centaines de prisonniers politiques du fait de leur engagement dans la Résistance Nationale pacifique ».
Cette réaction de l’UA fait suite à une plainte déposée en janvier au siège de l’UA par Maurice Kamto pour dénoncer les fraudes électorales constatées lors de la présidentielle du 07 octobre 2018 et validées par le Conseil constitutionnel (CC), malgré les preuves fournies par l’opposant et ses conseils. Arrivé –selon les résultats rendus public par le CC – deuxième (avec un peu plus de 14% des suffrages) derrière Paul Biya (71%), Maurice Kamto avait contesté la victoire de l’actuel chef de l’Etat, en déclarant être le vrai vainqueur.
Ci-dessous, le communiqué du porte-parole :
BUREAU DU PORTE-PAROLE DE MAURICE KAMTO
COMMUNIQUE DE PRESSE
L’Union Africaine, dans sa ‘’Communication 718/19 Maurice Kamto et Mouvement pour la Renaissance du Cameroun Contre République du Cameroun’’ adoptée par la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples lors de la 64ème session ordinaire du 24 avril au 14 ma2019 à Sharm El-Sheikh République Arabe d’Egypte, reconnaît la violation ‘’prima facie’’ de la Charte africaine à l’occasion de la dernière élection présidentielle camerounaise d’Octobre 2018, ainsi qu’à l’occasion du contentieux post électoral conduit par le Conseil Constitutionnelle du Cameroun à la suite de ces élections truquées et en violation des engagements du Cameroun en cette matière.
L’Union Africaine autorise donc un examen préalable à l’éventualité de la saisine de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, tel que souhaité par le Président élu Maurice Kamto contre le régime illégitime de Yaoundé.
Après des violations répétées du droit et d’innombrables dénis de justice démontrés par la ‘’justice’’ camerounaise à l’encontre du Président élu Maurice Kamto, de sa coalition gagnante, du MRC et des centaines de prisonniers politiques du fait de leur engagement dans la Résistance Nationale pacifique, l’instance panafricaine vient ainsi d’amorcer la restauration du bon droit et de la justice au Président élu Maurice KAMTO.
Un cap déterminant vient donc ainsi d’être franchi en démontrant plus que jamais le bien fondé, la justesse, et la noblesse de la cause défendue par le Plan National de Résistance du Président élu Maurice Kamto, de la coalition gagnante autour de lui et du MRC. Plan s’opposant pacifiquement au Holdup électoral, à la guerre au Nord-ouest et au Sud-ouest, ainsi qu’au détournement des fonds publics sous couvert la prétendue organisation de la CAN2019, Plan instaurant par ailleurs le 1er juin et le 8 juin comme journées historiques pour la Résistance Nationale pacifique.
Yaoundé, le 29 mai 2019
Le Porte-parole
BIBOU NISSACK Olivier